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Phénomén’Alpes

Grand événementLes Hautes-Alpes
indissociables de l’histoire du Tour

Les Hautes-Alpes sont indissociables de l’histoire et de la grandeur du Tour de France, par la beauté des paysages et par les exploits marquants des coureurs gravés dans les cols.

Depuis 1922, le Tour de France s’est invité à 91 reprises dans les Hautes-Alpes, faisant de ce territoire alpin, «l’un des plus visités de la Grande Boucle ». Les noms des cols de légende résonnent comme un écho : Izoard, Granon, Galibier…

Le Tour dans les Hautes-Alpes, la grande histoire

Depuis 1905, année du premier passage du Tour de France par le col Bayard, les Hautes-Alpes déroulent, étape après étape, les pages d’un livre entièrement consacré au cyclisme. On y croise l’Histoire avec un grand « H », les exploits et la sueur, les sourires comme les larmes. « En venant ici il y a plus d’un siècle, le Tour de France a changé de dimension », rappelait Christian Prudhomme, directeur de l’épreuve. L’histoire continue.

P. Domeyne – AD05

Une ambiance hors du commun

Lors du passage du Tour de France dans les Hautes-Alpes, le territoire tout entier se transforme en une véritable fête populaire. Des jours avant l’arrivée des coureurs, les villages se parent de banderoles, les campings-cars s’installent sur les pentes des cols mythiques, les barbecues s’allument et les conversations s’animent dans une atmosphère conviviale. Le jour J, l’attente est rythmée par le passage haut en couleurs de la caravane publicitaire, avant que l’excitation ne culmine avec l’arrivée du peloton, saluée par des cris, des applaudissements et une ferveur qui rappellent à quel point le Tour, ici, est une fête autant qu’une compétition.

Cols réservés

Avec l’opération « Cols réservés », les Hautes-Alpes offrent aux cyclistes un privilège unique : grimper les grands cols en toute liberté, sans circulation de véhicules motorisés. Pendant quelques heures, les routes mythiques du département deviennent un terrain de jeu exclusivement dédié aux amoureux de la petite reine. Chacun peut ainsi se mesurer à des ascensions légendaires à son propre rythme. À l’arrivée, l’effort laisse place à la fierté et au partage, renforçant ce lien particulier entre le territoire et tous ceux qui viennent goûter à la magie des sommets haut-alpins.

AgenceKros_R.Fabregue

Rétrospective

Histoires de Tour

Le final d’anthologie au sommet du Granon en 2022 est encore dans tous les esprits. Un col qui résonne toujours du mano à mano entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar et du succès d’anthologie du danois. Un épisode de légende qui restera dans les annales, comme beaucoup d’autres.

Depuis près d’un siècle, les Hautes-Alpes ont régulièrement signé quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du Tour de France. Flashback.

2022

Le « coup de Granon » de Jonas Vingegaard

Une joute incroyable entre le maillot jaune du slovène Tadej Pogacar et le danois Jonas Vingegaard.

L’ascension va retourner le classement général avec la victoire du danois en solidaire à 2413 m après avoir véritablement déposé le maillot jaune slovène dans les derniers lacets.

Et Jonas Vingegaard de revêtir ensuite la précieuse tunique qu’il ramènera jusqu’à Paris pour empocher son premier Tour de France.

2019

Noces d’argent à Gap

Une joute incroyable entre le maillot jaune du slovène Tadej Pogacar et le danois Jonas Vingegaard.

L’ascension va retourner le classement général avec la victoire du danois en solidaire à 2413 m après avoir véritablement déposé le maillot jaune slovène dans les derniers lacets.

Et Jonas Vingegaard de revêtir ensuite la précieuse tunique qu’il ramènera jusqu’à Paris pour empocher son premier Tour de France.

2017

Warren Barguil, de l’inédit au sommet de l’Izoard

Après le Galibier en 2011, les organisateurs décident de dresser une arrivée d’étape au sommet du Col de l’Izoard, le 20 juillet 2017. Une dimension prestigieuse pour une étape entre Briançon et l’Izoard. Un clin d’œil à ce col mythique et à une Casse Déserte qui semble résonner encore aux exploits passés de Bartali, Coppi ou Bobet.

Dans son maillot à pois de Meilleur Grimpeur, le français Warren Barguil, les bras dressés vers le ciel haut-alpin, s’adjuge le plus beau succès de sa carrière en solitaire

2011

Andy Schleck et Thomas Voekcler fêtent le centenaire du Galibier

Il y a cent ans, le 12 juillet 1911, le col du Galibier voyait passer les premiers coureurs de son histoire. Pour fêter le centenaire de cette journée, le Tour de France choisi le 21 juillet 2011 pour faire au sommet, à 2642 m d’altitude, la plus haute arrivée de l’histoire du Tour de France.

Cette année-là, Andy Schleck attaque à 60 km de l’arrivée de cette étape venue d’Italie (Pinerolo) via les cols Agnel et de l’Izoard. Alors quatrième général, le Luxembourgeois creuse rapidement l’écart sur le groupe maillot jaune du français Thomas Voeckler. Au sommet du Galibier, il lève enfin les bras avec plus de deux minutes d’avance sur son frère Fränk. Pour 15 secondes, Thomas Voeckler conserve son maillot jaune.

Historique !

2003

Beloki chute, Armstrong laboure à Gap !

Ce sont des images qui ont fait le tour du monde. Le 14 juillet 2003, sous un soleil de plomb et sur un bitume en fusion, Joseba Beloki (deuxième au général) et Lance Armstrong (maillot jaune) filent vers l’arrivée. Le kazakh Alexandre Vinokourov est en chasse.

Dans la descente du Col de Manse (lieu-dit La Rochette) rendue dangereuse par la chaleur intense qui fait fondre le goudron, l’espagnol chute lourdement à la sortie d’une épingle en devers, passant par-dessus son vélo.

Resté dans sa roue, l’américain l’évite dans un réflexe de coureur de cyclo-cross, saute un fossé et coupe à travers champ pour reprendre la route un lacet plus bas.

Entre-temps, Vinokourov est passé et s’en va remporter la victoire à Gap. Blessé, l’espagnol ne reviendra à la compétition qu’en 2004 sans jamais retrouver son véritable niveau.

Quant à Armstrong, l’histoire prendra bientôt un nouveau tour…

1975

Bernard Thevenet plane au-dessus de l’Izoard

Quel Tour 1975 !

Le matin même de l’étape, Louison Bobet glisse à l’oreille de Bernard Thevenet, survolté par sa victoire de la veille : « Pour devenir un grand du vélo, faut franchir l’Izoard en tête avec le maillot jaune ».

Et le français de déclarer un peu plus tard à l’arrivée : « Il y avait une foule énorme dans l’Izoard qui remplissait la route et s’écartait au dernier moment. C’était une vraie communion entre le public et moi ». Thevenet semble planer au-dessus de la Grande Boucle. Une semaine plus tard, il remporte son premier Tour de France devant Merckx.

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1971

Luis Ocana ou la symphonie inachevée

Désigné comme le grand rival d’Eddy Merckx dans le Tour de France 1971, l’espagnol Luis Ocana choisi le 8 juillet dans les Alpes pour porter son estocade entre Grenoble et la station d’Orcières-Merlette, où il franchit la ligne d’arrivée en solitaire.

Eddy Merckx lui concède huit minutes et quarante-deux secondes et lui abandonne son premier maillot jaune. Ce dernier déclara à la presse : « Aujourd’hui Ocana nous a maté comme El Cordobès dans l’arène mate ses taureaux ». Quelques jours plus tard, dans les Pyrénées, une terrible chute dans le col de Manté viendra anéantir ses espoirs de victoire dans le Tour de France.

1953

Louison Bobet a marché sur la lune !

On le surnomme l’homme de l’Izoard.

C’est dans ce col des Hautes-Alpes et sa fameuse « Casse Déserte » semblable à un paysage lunaire, que Louison Bobet a bâti sa légende et remporté ses plus beaux trophées comme ce jour du 22 juillet 1953 où il construit en solitaire dans l’Izoard, son premier succès sur le Tour de France. Une victoire d’étape à Briançon doublée du maillot jaune.

1949

Un monument au Galibier pour célébrer « l’Acte d’Adoration » d’Henri Desgrange

« O Sappey! ô Laffrey! ô col Bayard! ô Tourmalet! Je ne faillirai pas à mon devoir en écrivant qu’à côté du Galibier, vous n’êtes que de la pâle et vulgaire bibine ! ». Dans son éditorial publié dans les colonnes du journal l’Auto, Henri Desgrange signe en 1911, son célèbre « Acte d’Adoration » à la simple évocation de sa découverte : le col du Galibier.

Henri Desgrange, créateur du Tour de France en mémoire duquel, on inaugura en 1949 dans ce col, un monument à quelques mètres de l’entrée du tunnel du Galibier (versant Hautes-Alpes). « A la gloire de Henri Desgrange (1865-1940), ancien Directeur du Journal l’Auto, créateur du Tour de France Cycliste » peut-on lire gravé dans la pierre du monolithe

1922

Jeunes premiers sur la Route des Grandes Alpes

13 juillet 1922. Etape Nice-Briançon (274 km). Sur la Route des Grandes Alpes, les cols de Vars et de l’Izoard font leur apparition et rejoignent le Galibier sur la liste des sommets du Tour de France.

Henri Desgrange écrira dans sa chronique du journal L’Auto : « Je voudrais vous dire l’invraisemblable panorama de cette étape, la place qu’elle doit prendre parmi les étapes les plus difficiles, le rôle qu’elle jouera dans notre course l’année prochaine ».

Il ne croyait pas si bien dire à la simple évocation du désert lunaire de la Casse Déserte de l’Izoard…

1911

Le 1er Galibier

Emile Georget : « Ceux qui ont creusé le tunnel auraient pu l’ouvrir en bas ! Il aurait été un peu plus long, sans doute, mais cela nous aurait épargné le martyre. Entre le tunnel du métro et celui du Galibier, je préfère encore le métro ! »

Le « sommet des guerriers » vient d’entrer dans l’histoire et dans la légende du Tour de France, sous le regard jubilatoire du directeur de l’épreuve, Henri Desgrange

1905

Le Tour découvre les Hautes-Alpes

En 1905, pour la troisième édition du Tour de France, 60 coureurs sont au départ de Paris pour disputer onze étapes avec de nouvelles villes comme Nancy, La Rochelle, Rennes ou Grenoble.

C’est à Grenoble, la Capitale des Alpes, que débute le 16 juillet, une quatrième et redoutable étape de près de 342 km vers Toulon. L’occasion pour le peloton de découvrir les Alpes du Sud dont la Côte de Laffrey et la descente du col Bayard

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France

Retrouver les routes des Alpes du Sud à chaque fois, c’est revenir aux sources du cyclisme, sur la scène d’un théâtre à ciel ouvert où vont se jouer, espérons-le, de nouvelles joutes sportives et humaines, qu’elles soient comédies ou tragédies, comme seul le Tour de France en a le secret. Encore merci les Hautes-Alpes !

Le Tour de France
en quelques chiffres

Arrivées/départs du Tour dans les Hautes-Alpes91
Étapes à Briançon34
Étapes à Gap27
Étapes à Embrun7
Premier passage du Tour de France par le Col Bayard1905
Ascensions de cols haut-alpins232

Source : INSEE

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