Terroir et gastronomieLa grande
tablée

La montagne nourrit autant l’âme que le corps. Dans les Hautes-Alpes, la gastronomie est affaire de paysages, de saisons et de femmes et d’hommes passionnés. Chaque vallée a son goût, chaque alpage sa mémoire. Entre savoir-faire ancestraux et démarches innovantes, ce territoire est une véritable terre de saveurs, où l’on cultive l’authenticité comme on cultive ses jardins.

Terre pionnière du bio
et des circuits courts

Premier département bio de France, les Hautes-Alpes ont fait de l’agriculture respectueuse des sols et du vivant une évidence. Les éleveurs et les producteurs privilégient la proximité : marchés artisanaux, épiceries de pays, vente à la ferme. Derrière chaque panier se devine une rencontre, derrière chaque fromage une histoire. Cette économie à taille humaine, c’est la promesse d’une alimentation saine et sincère.

P. Domeyne – AD05

Des productions
fièrement labellisées

Le terroir haut-alpin se distingue par des produits reconnus bien au-delà de ses frontières : IGP Vins des Hautes-Alpes, Pommes des Alpes de Haute Durance, Agneau de Sisteron et bientôt Bleu du Queyras et Tomme du Champsaur. Ces appellations garantissent un savoir-faire, mais surtout une identité forte. Le label « Hautes-Alpes Naturellement » vient rassembler cette mosaïque de saveurs sous une même bannière, celle de la qualité et de l’origine.

Une table
authentique

Qu’on s’attable dans une auberge de hameau ou chez un chef inspiré, l’assiette raconte toujours la montagne. Tourtons, ravioles, oreilles d’âne ou gratins crémeux se partagent avec simplicité, au coin d’une cheminée ou sur une terrasse ensoleillée. Ces plats de tradition, réinventés avec finesse, prolongent la chaleur de l’accueil haut-alpin : généreux, vrai, inoubliable.

La force
des plantes

Loin de n’être qu’un décor : elle soigne, parfume et nourrit. Thym, lavande, menthe, arnica montana ou argousier tapissent les prairies et les coteaux. Ces trésors naturels témoignent d’un savoir-faire unique autour des plantes à parfum, aromatiques et médicinales. C’est toute une palette de senteurs et de bienfaits qui se dévoile, dans les champs comme dans les tisanes et cosmétiques d’altitude. On les découvre aussi au jardin alpin du Lautaret et au jardin de Charance, siège du Parc national des Écrins, véritables écrins botaniques où la flore alpine se révèle dans toute sa richesse.

Naïs Pirollet

jeune cheffe courtisée par les plus grands restaurants

Temps forts du terroir

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Paris

Les Hautes-Alpes au Salon International de l’Agriculture

Au Salon International de l’Agriculture, le département joue les ambassadeurs de ses vallées et plateaux, avec dans les valises tout ce qui fait son charme : fromages de montagne, miels de haute altitude, génisses aux robes fières et savoir-faire paysan transmis de génération en génération. Entre deux dégustations, on parlera circuits courts, paysages préservés et art de vivre en altitude. Un petit bout de Queyras ou du Champsaur posé porte de Versailles, histoire de rappeler qu’au-delà des sommets, il y a surtout des femmes et des hommes qui cultivent la montagne et la rendent gourmande.

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Orpierre

Marché aux fruits anciens

Dans les ruelles médiévales d’Orpierre, le temps semble suspendu le temps d’un week-end : le marché aux fruits anciens revient faire vibrer les papilles et les mémoires gourmandes. Pommes oubliées, poires rustiques, coings parfumés… Ici, les producteurs locaux sortent de leurs vergers des variétés qu’on ne croise plus guère qu’au détour d’un livre d’histoire. Entre stands colorés, dégustations, ateliers de greffe et conversations passionnées, c’est tout un patrimoine agricole qui s’offre au public, dans une ambiance conviviale et résolument tournée vers la transmission.

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Hautes-Alpes

Foires aux bestiaux

Dans les Hautes-Alpes, l’automne ne rime pas seulement avec couleurs flamboyantes et retour des plats roboratifs : c’est aussi la saison des foires aux bestiaux. De Gap à Saint-Bonnet, en passant par Guillestre ou Le Monêtier-les-Bains, les villages s’animent au rythme des troupeaux qui descendent de l’alpage. On y vient pour négocier une vache, choisir un agneau, mais aussi (et surtout) pour partager un moment convivial autour d’un verre de vin chaud, d’une assiette de saucisses au chou et de quelques histoires de montagne. Un bon prétexte pour découvrir le territoire autrement : par ses bêtes, ses éleveurs et son sens intact de la fête.

Carnet pratique

  • Les Maisons de pays
  • Hautes-Alpes Naturellement
  • Roadtrip Terroir Alpin
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